dimanche 31 mai 2020

Pentecôte : la naissance de l'Eglise !

Pour lire la Parole de Dieu du jour 
50 jours après Pâques, l'Esprit Saint
vient sur les apôtres réunis autour de
la Vierge Marie : c'est la naissance de
l'Eglise. 


Pour fêter la Pentecôte, l'Eglise proclame le passage de l'Evangile de Saint-Jean dans lequel Jésus ressuscité, le soir de Pâques, donne l'Esprit Saint aux apôtres. C'est la 'petite Pentecôte' : l'Eglise naît du souffle même de Jésus. Depuis ce jour-là, de dimanche en dimanche, les chrétiens se rassemblent en Eglise pour reprendre souffle auprès du Seigneur qui nous invite à le rencontrer par la foi. 


Témoignage : 'La Bénédiction France'

Un grand vent de fraternité
a soufflé pendant le confinement 
et a inspiré à plus de 100 paroisses, 
églises et communautés chrétiennes 
l'envie de s’unir pour chanter :

samedi 30 mai 2020

Sainte Jeanne d'Arc

Chers paroissiens,

En ce jour où nous fêtons Sainte Jeanne d’Arc, patronne secondaire de la France, figure légendaire et mystique, je vous propose des extraits d’une audience générale prononcée par Benoit XVI en 2011, au cours d’un cycle d’enseignements consacrés aux grandes femmes et saintes de l’Eglise. Jeanne est une sainte, demandons-lui donc son aide pour grandir dans l’amour de Dieu et la recherche de la justice.


vendredi 29 mai 2020

Si le Seigneur ne bâtit la maison... (Ps126)

Chers paroissiens,

Aujourd’hui, je ne propose pas de méditation sur les textes du jour ! En revanche, je nous invite à une « lectio divina » de préparation à la fête de Pentecôte en méditant deux textes dont le second est bien sûr tiré de la messe de Pentecôte. Vous verrez très facilement ce qui les rapproche, mais surtout ce qui les oppose !


jeudi 28 mai 2020

"Pour que le monde croie"

« Père Saint, je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi. Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé » (Jn 17, 21).


mercredi 27 mai 2020

"Qu'ils soient un"

A la lumière de l’invitation du Christ dans l’évangile de ce jour : « Qu’ils soient un » (Jn17, 22)

L’unicité dont il s’agit ici, ne s’oppose pas à la communion mais au contraire elle la fonde. Et la communion, la vraie communion qui n’est pas fusion, promeut l’unicité. « Qu’ils soient un » : cette prière de Jésus, en ces temps troublés, nous interpelle avec une nouvelle urgence. La situation que traverse le monde au cœur de la crise sanitaire nous invite plus que jamais à l’unité et à la solidarité.  Pour les chrétiens que nous sommes, cette unité doit nécessairement s’enraciner dans celle voulue par le Christ lui-même. L’invitation à l’unité exprime une nécessité absolue si nous voulons survivre.


mardi 26 mai 2020

La grande prière sacerdotale de Jésus

Depuis l’Ascension, nous sommes entrés dans la neuvaine préparatoire à la Pentecôte. Le rendez-vous avec le Saint-Esprit est pris au Cénacle de nos cœurs ! Saint Paul dit : « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l'Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu'un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira. Car le temple de Dieu est saint et ce temple, c'est vous ». (1Co 3, 16-17) Comme les Apôtres et les saintes femmes réunis au Cénacle, l’attente du Saint-Esprit se fait dans la prière. 


lundi 25 mai 2020

« Moi je suis vainqueur du monde »

Nous le savons, Jésus a vaincu la mort et le péché, il nous a libéré de notre servitude pour que nous puissions être libre et nous tourner vers Dieu.

Mais bien que nous le sachions et que nous le croyons, cela ne nous empêche pas de nous détourner de Dieu. Et Jésus le sait. Comme pour les disciples du temps de Jésus qui l’ont reconnu comme étant sorti de Dieu, cela ne les a pas empêchés de fuir au moment de la Passion.

dimanche 24 mai 2020

"Père, l'heure est venue..."

Pour lire la Parole de Dieu du jour
Jésus leva les yeux au ciel et dit : "Père, l'heure est venue..." 


Jeudi dernier, nous avons fêté l'Ascension du Seigneur. Il s'agit de ce moment particulier où Jésus ressuscité adresse ses dernières paroles aux apôtres. Alors qu'il va les quitter pour 'monter au ciel' auprès du Père, Jésus ne parle pas de 'départ', mais bien plutôt de présence nouvelle : "Et moi, JE SUIS avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde". Il leur a promis qu'ils allaient 'recevoir une force', celle du Saint-Esprit qui est venue sur eux. 


samedi 23 mai 2020

La bonne nouvelle du jour !

A la suite de l'annonce de ce jour du ministre de l’intérieur autorisant la reprise des célébrations du culte avec assemblée dans les églises, notre évêque a fait paraître un message sur le site internet du diocèse précisant les consignes à respecter indispensablement.

Dans ces conditions, dès demain, les paroissiens qui le souhaitent pourront venir participer à la messe :
- 10h30 à Bordes
- 10h30 à Asson
- 10h30 à Coarraze
- 10h30 à Nay

Les jours suivants, avec ces mêmes précautions sanitaires, des messes en semaine seront célébrées dans les villages afin de permettre aux personnes en difficulté pour le déplacement de pouvoir venir y participer plus facilement. Les horaires et lieux seront communiqués aux annonces des messes de demain, ainsi que sur ce site. Dès que le planning des messes dominicales des semaines suivantes sera connu, il sera publié sur le site du doyenné dans la rubrique habituelle. 

Par ailleurs, les sanctuaires des lieux suivants sont ouverts :
- Bétharram, tous les jours 11h00-12h00 et 14h00-18h00 
- Notre-Dame de Piétat : pour l’instant, seulement le dimanche de 15h00 à 18h00.

Avec l’équipe des prêtres et diacres, bien en union de prière avec vous, 
Abbé Dominique Nalis

vendredi 22 mai 2020

Heureux les affligés car ils seront consolés !

L’Évangile de ce jour (Jn 16, 20-23) ne porte pas sur les Béatitudes !
Mais Jésus nous y redit implicitement : « Heureux les affligés car ils seront consolés » en explicitant plus largement : « vous allez pleurer et vous lamenter, tandis que le monde se réjouira ; vous serez dans la peine, mais votre peine se changera en joie ».



jeudi 21 mai 2020

« Je suis avec vous tous les jours »

Ascension du Seigneur (Mt 28,16-20)

« En ce temps-là, les onze disciples s’en allèrent en Galilée, à la montagne où Jésus leur avait ordonné de se rendre. Quand ils le virent, ils se prosternèrent, mais certains eurent des doutes. Jésus s’approcha d’eux et leur adressa ces paroles : « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre. Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »


mercredi 20 mai 2020

Pour toi, c'est quoi l'Ascension ?

Interview familial en cette veille de l'Ascension :

• S. 9 ans : C’est que Jésus est monté au Ciel. Et dans l’évangile de ce matin il disait que, quand il sera au ciel, il nous enverra le Défenseur, comme s’il n’était pas encore au Ciel. Je pense qu’il disait plutôt que tout le monde l’aurait. Il nous a aussi dit qu’il reviendra un jour comme il était déjà venu. C’est ce jour-là que tout le monde l’aura parce que tout le monde ne l’a pas encore eu. Et ce jour-là tout le monde pourra voir comment il est monté.


mardi 19 mai 2020

Le jugement du prince de ce monde !

« Quand il viendra, il établira la culpabilité du monde en matière de péché, […]. En matière de jugement, puisque déjà le prince de ce monde est jugé », disait Jésus à ses disciples. 
Qui est le prince de ce monde et comment est-il jugé ? Qui sont ses serviteurs ?

Le quatrième évangile emploie trois termes, comme les synoptiques, pour désigner le diable. Il s’agit bien de : prince de ce monde, Satan et diable. À la différence des synoptiques qui emploient les trois termes pour exprimer l’opposition à la fois entre Jésus et Satan, et Satan et les humains, Jean de son côté emploie uniquement le titre de prince de ce monde pour désigner l’opposition entre Jésus et Satan. Les deux autres titres, les réservant pour désigner l’opposition entre les disciples ou les hommes et Satan.


lundi 18 mai 2020

« Je vous dis cela pour que vous ne risquiez pas de tomber »

L’Évangile de ce jour peut nous paraître surprenant par sa position dans l’année liturgique. En effet nous aurions pu nous attendre à le trouver avant la Passion de Jésus. Et pourtant l’Église nous le donne dans ce Temps Pascal.


dimanche 17 mai 2020

Mieux aimer Jésus !

Pour lire la Parole de Dieu du jour

Dans l'Evangile de Saint-Jean, à la suite du passage de dimanche dernier, Jésus répond donc à la question de Philippe : "Montre-nous le Père". C'est le Jeudi saint : Jésus va quitter les siens. Après avoir appelé ses disciples à croire en lui, voilà que Jésus demande à présent qu'on l'"aime" : "Si vous m'aimez, vous garderez mes commandements". Aimer Jésus, c'est donc mettre en pratique ses commandements, c'est-à-dire garder fidèlement ses paroles en les vivant au quotidien. Comment mieux aimer Jésus ? 


Témoignage partagé de la communauté des Béatitudes

Comme tout le monde notre communauté a traversé le confinement. Nous l’avons vécu dans un contexte particulier,  à la fois conscients d’être privilégiés dans notre grande maison avec son grand parc et en même temps avec une vigilance particulière puisque nous étions confinés en collectivité de 24 personnes dont plusieurs âgées ou fragiles.

Une fois tous les gestes barrières mis en place en interne nous avons pu profiter d’un temps entre nous, sans accueil ni apostolat, ce qui fut une belle expérience pour renforcer notre vie fraternelle. Nous avons pu garder notre vie liturgique et la messe quotidienne, la vivant avec encore plus d’intensité pour tous ceux qui en étaient privés. Nous avons pu garder contact avec nos amis, en montant un groupe WhatsApp pour  porter nos intentions mutuelles, et en diffusant nos messes par vidéos, ainsi que les offices du triduum pascal et quelques activités après Pâques. Nous avons bien sûr intensifié notre prière pour vous et pour notre monde. Ce début de dé-confinement ne change pas puisque nous ne pouvons toujours pas accueillir. Malgré quelques inquiétudes sur le plan économique à cause de l’arrêt de nos activités, ce temps est pour  nous  un temps d’approfondissement, de prise de conscience de la fragilité de notre vie et de communion élargie dans la prière.

Bien fraternellement,
P. Joël


Liturgie le 1er mai, les travaux de rénovation intérieure de la chapelle étant terminés.

samedi 16 mai 2020

Les chrétiens et le monde

St Jean-Paul II et M et Mme Jérôme Lejeune
L’Évangile nous parle du rapport entre les chrétiens et le monde, qui se situe dans la continuité de celui entre le Christ et le monde.

Jésus fait un constat réaliste de la situation : le monde a eu de la haine contre lui. Le monde, ce n’est pas tout le monde. On le sait bien, en effet, des personnes ont accueilli sa Parole, des disciples se sont levés, en premier lieu sa Mère, Marie. Mais le monde désigne cette réalité hostile à Dieu et à son Alliance, réalité présente dans la création depuis le péché originel et qui semble souvent dominante. Le monde, c’est par exemple à l’époque de Jésus, les groupes de Pharisiens hypocrites, les peuples païens empêtrés dans l’idolâtrie, un certain esprit trop humain qui refuse l’évangile.

Aujourd’hui, le monde serait l’esprit matérialiste et athée qui préside à la vie publique, la culture de mort et la culture de consommation qui sont de véritables idolâtries. Les formes changent, mais l’esprit de fond reste le même : l’esprit mondain perverti par le péché.

Jésus nous invite à ne pas nous étonner que ce monde ne nous aime pas, car si le Christ a été rejeté, ses serviteurs seront traités de la même manière. Le contraire devrait plutôt nous inquiéter.

Il ne s’agit pas de se complaire dans une posture idéalisée de dissident persécuté, mais de regarder avec objectivité et sans naïveté le monde qui nous entoure pour y porter la Bonne Nouvelle. Birthe Lejeune, qui a rejoint son époux dans l’au-delà cette semaine (lire ici son éloge funèbre), est un bel exemple actuel de vie donnée non pas contre le monde, mais pour une noble cause, en servant la vie fragile, malgré les oppositions du monde.

Abbé Louis-Léopold Frécon
Presbytère de Coarraze

vendredi 15 mai 2020

"... comme je vous ai aimés"

La Visitation (Arcabas)
Jésus nous invite à nous aimer les uns les autres, c’est-à-dire à l’amour fraternel. Mais d’une manière nouvelle, à la manière de son amour pour chacun de nous. Sur terre, cet amour nous est donné par l’exemple de celui des époux.

Un amour intemporel, de toujours à toujours. Considérant que l’autre m’est donné par le Seigneur. Je le reçois comme un présent que le Seigneur a déjà prévu pour moi de toute éternité, dans sa tendresse infinie pour moi. Puis je le porte jusqu’en la vie éternelle.

Un amour d’abnégation et de sacrifice, de don de soi. Comme Jésus donnant librement sa vie pour nous. Puisque je vois le Christ dans l’autre, alors je m’efface comme le serviteur vis-à-vis de son maître, tout en restant à son service.

Un amour inconditionnel, comme celui de Jésus face à tous les pécheurs que nous sommes. Combien d’amours brisés parce que relatifs à des attentes inassouvies (goûts, opinions, …), à des passions non maîtrisées !

Un amour que je dois mendier sans cesse auprès de Jésus parce que « ma vocation, c’est l’amour » (Ste Thérèse de Lisieux; cliquer ici pour écouter). Jésus n’interpelle pas seulement tous ceux qui se sont consacrés à lui, mais nous tous : la vie comme vocation à l’amour !

Un amour qui porte du fruit. Qui éveille la conscience de l’autre à la beauté et la grandeur de l’amour de Dieu pour chacun des hommes de ce monde. Qui élève son âme jusqu’à sa transformation en demeure divine.

Un amour qui me transforme aussi : « mon cœur est prêt mon Dieu, mon cœur est prêt ! » (Ps 56).

Thierry Mateille
Diacre permanent, Pôle missionnaire Pays de Nay

Témoignage partagé

Derrière chez nous, une petite famille est en location depuis six mois. Nous nous faisions de petits signes pour dire bonjour, sans plus. La première semaine de confinement, la maman s’est approchée du mur qui sépare les propriétés avec un beau pain doré en nous disant : « J'ai pensé à vous à la boulangerie, je vous l'offre ». Nous étions remués intérieurement, ne connaissant pas cette famille ! Quel beau geste / symbole de consolation en ce temps ! Nous nous sommes présentés en échangeant nos numéros de téléphone. Depuis, nous avons de belles conversations... (distance respectée) et nous nous envoyons des sms. Le dimanche après-midi, un sms nous informe qu'il y a un dessert ‘fabrication maison’ sur le mur pour nous régaler avec le beau sourire du papa et des enfants. Nous remercions le Seigneur pour cette offrande du pain doré avec ce qu'il porte en lui pour nous : un partage fraternel chaleureux. Cette famille a mis en pratique l'Evangile sans Le connaître !

Nous vivons le confinement en prenant plus de temps dans la lecture des textes du jour. Nous intercédons pour le monde et pour la France en étant connectés à « Prions pour la France : Coronavirus », proposé par Anne Lemaître, avec une nouvelle intention chaque jour. Nous lisons et relisons les homélies /formation proposées sur le blog Pays de Nay pour en saisir la profondeur !

Nous jardinons et louons le Seigneur pour la " terre " : cette terre qui nous donne de bons légumes à mettre sur notre table et à partager. Nous contemplons la montagne en disant : « Mon Dieu ! Tu es grand, Tu es beau ! »

Avec ce vécu pendant lequel nous sommes plus retirés du monde, ayant comme fruit une vie plus intérieure, nous avons déposé aux pieds de Jésus notre " faire-faire chrétien " en lui demandant de nous conduire, et de nous montrer l'essentiel à vivre.

Lisant l'homélie du P Marc de ce mardi 12 mai « La double dimension horizontale et verticale », nous avons pensé à l'horizontale de la Croix, signe des bras ouverts du Seigneur qui pour nous est l'agir fraternel de nos voisins avec le don du pain doré... La verticale de la croix : c’est sa Parole / présence que nous méditons plus en profondeur chaque jour et qui nourrit, et nous donne de lever les yeux vers Lui avec confiance.

Que le Seigneur bénisse en abondance chacun d'entre nous pendant ce temps de désert où Il nous parle au cœur (livre d’Osée 2,14).

D et J 

jeudi 14 mai 2020

« Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés »

« Jésus disait à ses disciples : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. Mon commandement le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. » (Jn 15,11-17)

Nous venons de franchir le seuil de ce temps de confinement pour nous préparer à reprendre, dans un avenir proche, notre vie « habituelle » pour ainsi dire, tout en sachant qu’elle ne ressemblera pas exactement à ce que nous avons vécu « avant ».

Pour autant, la Parole de Dieu de ce jour que nous avons laissé pénétrer au plus profond de notre cœur, n’a « ni d’avant, ni de pendant, ni d’après. » ! Elle nous rappelle que nous sommes habités de l’amour que Jésus a reçu de son Père, ce même amour qui nous fait vivre, depuis le Baptême, le seul commandement qui procure la joie du Seigneur : l’amour de Dieu et du prochain. Ce commandement donné par Dieu à Moïse, Jésus le reprend pour l’amener à sa perfection : par le don de sa vie sur la croix, il a accompli le projet d’amour de son Père, projet qui sauve les hommes, et par sa 
Résurrection les fait fils adoptifs et héritiers du Royaume de Dieu. Jésus a laissé ce trésor de vie éternelle à l’Eglise qu’il a fondée et voulue comme «Peuple de Dieu, Demeure de l’Esprit et Corps du Christ ».

Si ces deux derniers mois, le temps de l’Eglise, nous l’avons vécu « en famille », « en petite église », « en église domestique » comme au temps de l’Eglise primitive, il faut nous préparer à lui redonner toute sa dimension d’Eglise (assemblée). Nous avons exprimé, les uns et les autres, notre désir, comme un manque, de participer à nos assemblées dominicales. Comme Jésus le souligne dans l’Évangile : « ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et institués pour que vous alliez, que vous portiez du fruit et que votre fruit demeure » (Jn 15,16) : le fruit de l’amour de Dieu et du prochain. 

Préparons-nous à nous rendre prochainement à nos assemblées dominicales, invités individuellement certes, mais fortifiés par l’Eucharistie et envoyés, en Eglise, à la communauté dans sa totalité, chacun vers ceux que le Seigneur met sur notre route, pour être les témoins du salut qu’il veut offrir à tous les hommes.

André Cazenave
Presbytère de Bordes

mercredi 13 mai 2020

Les Filles de la Croix en fête

St André-Hubert Fournet
L’ordo liturgique à l’usage dans notre diocèse de Bayonne nous donne de célébrer en ce jour, unis à Marie Notre Dame de Fatima, la sainteté d’André-Hubert FOURNET, fondateur avec Sainte Elisabeth Bichier des Âges, de la Congrégation des Filles de la Croix. La mission des Filles de la Croix dans notre diocèse, et particulièrement dans notre plaine de Nay, nous invite à communier en ce jour à leur action de grâces. Qui donc est celui que l’Eglise invite à célébrer la sainteté ?

André-Hubert Fournet est né le 6 décembre 1752 à Saint-Pierre-de-Maillé. Prêtre, il meurt le 13 mai 1834 à La Puye. Curé de paroisse au temps de la Révolution française, bien que proscrit, il affermit les fidèles dans la foi. Par fidélité à l'Église catholique romaine, il refusa de prêter le serment constitutionnel exigé par la Révolution française. Il s'exile en Espagne. Il dut vivre dans la clandestinité durant les sombres années de la Terreur. La rencontre d'un pauvre sur l'escalier de son presbytère de Maillé transforme sa vie. Revenu en 1797, il célèbre des messes clandestines, notamment aux Petits Marsillys où il rencontre Elisabeth Bichier des Âges. Quand la paix fut rendue à l'Église, il fonda avec Jeanne-Elisabeth Bichier des Âges, la Congrégation des Filles de la Croix, qui se dévoue à l'éducation chrétienne des enfants et aux soins des malades pauvres. Il est béatifié le 16 mai 1926 et canonisé le 4 juin 1933.

L’Eglise nous le propose comme un modèle de fidélité à la parole de Dieu. Saint André-Hubert FOURNET nous dit ceci : « Souvent vous parlez et vous n’écoutez pas Dieu qui vous parle ».  En effet Dieu nous parle à travers sa Parole, à travers l’Eglise, à travers la vie du monde, la vie de tous nos frères et sœurs, à travers notre propre vie. Que nous dit Dieu aujourd’hui dans sa Parole ? Il dit : « Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. » Nous sommes unis à Jésus comme des sarments dans la vigne. Le sarment ne peut vivre que dans la vigne. Sans ce lien, il est mort. De même, nous ne vivons que dans la mesure de notre attachement vital au Christ. Saurons nous répondre à l’appel du Pape François à « saisir ce temps d’épreuve comme un temps de choix » ? Le choix, il est choix du Christ : « en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire ». Il y a désormais une manière de vivre, il y a une manière de mourir qui ne conduit pas à la mort. Jésus est le Chemin. Il est celui qui a ouvert l’issue.

Père Sylvain Dansou, scj
Presbytère d’Asson

mardi 12 mai 2020

La paix dans sa double dimension horizontale et verticale

Christ bénissant (icône copte)
« Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne … » ( Jn 14, 27), dit Jésus à ses disciples.
L’aspiration à la paix est une donnée inscrite en tout homme. Toutes les nations du monde se donnent des moyens de prévenir une éventuelle mise en cause de la paix. Les pays s’équipent en armement les plus sophistiqués comme garantie de stabilité politique et de paix. Cependant, malgré l’armement de pointe dont disposent les états et l’ONU, la recherche de la paix, dans beaucoup de pays, semble une quête difficile à atteindre. Plusieurs cas de tension, de conflits, de crises politico-militaires et de guerres sont cités tous les jours dans quelques parties de la planète. La terre aura-t-elle un jour la paix ? Ou peut-on dire que l’absence de la guerre est-elle synonyme de la paix ? De quelle paix le Christ nous donne-t-il la promesse ?

Dans ce verset de l’évangile de Jean (Jn 14, 27), le Christ emploie deux verbes qui nous semblent capitaux pour la compréhension de la « paix » qu’il apporte au monde : les verbes « laisser » et « donner ». Ces deux verbes complémentaires expriment l’action de Dieu au milieu de son peuple et dans le monde. En effet, le verbe « laisser » semble exprimer la dimension horizontale de la paix. Le Christ en venant dans ce monde, nous apporte la paix céleste qu’il nous enjoint de vivre sous la motion du Saint esprit. C’est pourquoi, sa paix doit se transmettre comme un héritage culturel de génération en génération afin de faire advenir le règne de Dieu sur la terre (Mt 6, 10), mais aussi de bénéficier de l’identité de fils de Dieu par adoption : « Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu » (Mt 5, 9).

Le verbe « donner » quant à lui semble exprimer la dimension verticale de la paix. La paix transmise au niveau horizontal n’est pas n’importe quelle paix ; c’est la Paix de Dieu. C’est lui-même qui se donne en nous en signe de paix. Ceci pour accomplir la promesse qu’il a faite au monde à travers le peuple d’Israël : « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière ; et sur les habitants du pays de l’ombre, une lumière a resplendi. Tu as prodigué la joie, tu as fait grandir l’allégresse … Oui, un enfant nous est né, un fils nous a été donné ! … son nom est proclamé : « Conseiller-merveilleux, Dieu-Fort, Père-à-jamais, Prince-de-la-Paix » (Is 9, 1-6).

La présence du Christ dans le monde est le signe de la proximité de Dieu au monde, un monde jadis dominé par la tristesse et la division, la haine, les pleurs, les guerres et aujourd’hui le Covid-19. En donnant sa vie sur la croix, il s’offre comme offrande parfaite de paix. En ce sens, la paix devient un don de Dieu à l’homme. Pour être héritier de ce don, il faut être habité par la force de l’Esprit saint. De facto, le pape Benoît XVI appelle l’homme a intégrer la culture de la paix comme une mise en œuvre de la volonté de Dieu : « La paix concerne l’intégrité de la personne humaine et appelle l’implication de tout l’homme. C’est la paix avec Dieu, en vivant selon sa volonté. C’est la paix intérieure avec soi-même et la paix extérieure avec le prochain et avec toute la création. [1] »

Il importe donc à nous chrétiens d’intérioriser les deux dimensions de la paix et de l’appliquer d’abord à soi-même ; parce que celui qui ne fait pas la paix avec sa propre conscience ne peut pas aussitôt faire la paix avec autrui. Or Dieu nous parle au plus profond de notre conscience et nous invite à écouter sa voix. En tant que disciples missionnaires du pays de Nay, nous devons œuvrer à « la construction d’un vivre-ensemble fondé sur la vérité, sur la liberté, sur l’amour et sur la justice. La négation de ce qu’est la véritable nature de l’être humain, en ses dimensions essentielles, en sa capacité intrinsèque de connaître le vrai et le bien et, en définitive, Dieu lui-même, met en danger la construction de la paix. »[2]

In fine, affirmons avec le Pape Benoît XVI que pour devenir un authentique artisan de paix, « l’attention à la dimension transcendante est fondamentale comme l’est le dialogue constant avec Dieu, Père miséricordieux, dialogue dans lequel on implore la rédemption que nous a obtenue son Fils Unique. Ainsi l’homme peut vaincre ce germe d’affaiblissement et de négation de la paix qu’est le péché en toutes ses formes : égoïsme et violence, avidité et volonté de puissance et de domination, intolérance, haine et structures injustes. »[3]

Poursuivons notre méditation avec ce chant : « Pour un monde nouveau, pour un monde d’amour, et que viennent les jours de justice et de paix ! » (cliquer ici pour l'écouter).

Abbé Marc Matondo
Presbytère de Nay


[1] Pape BENOÎT XVI, Message pour la célébration de la Journée Mondiale de la Paix 1er janvier 2013, §.3.
[2]   Ibid.
[3] Ibid.

Témoignage partagé

Merci à nos prêtres et diacres pour ce blog. Merci pour ces témoignages. Comme je suis seule à pratiquer dans mon entourage, je me sens moins isolée dans mon chemin vers Dieu, quoique, ayant Marie et Jésus dans le cœur, on ne se sent jamais seul. 

Pour ma part, en ce temps de confinement, j’essaye de le vivre en étant plus attentive à ma famille, à mon prochain. Je m’occupe de personnes plus ou moins invalides. J’essaie de montrer par mes actes et mes paroles l’amour que Marie et Jésus ont pour chacun de nous. Jésus nous a donné Marie comme Mère au pied de la croix, et comme Mère, nous devons prendre exemple sur elle : comme elle, veiller et prier comme elle l’a fait durant les trois jours avant la résurrection de Jésus. Ces temps de confinement me le rappellent tant : c’est pourquoi je ne peux m’empêcher de me lever un peu plus tôt le matin pour prier le chapelet. 

Dans la journée, j’essaye d’avoir toujours le cœur tourné vers Marie et Jésus. De temps en temps, je m’arrête à l’église pour faire un temps d’adoration. La soir, autant que possible, je mets sur ma table de nuit une bougie, une croix, et avec mon portable je vis la messe du jour. 

Tous ces moments de prière et d’adoration me fortifient et m’apaisent, me remémorent le rêve que j’ai fait dans une période plus tourmentée dans ma vie : notre Seigneur me serre dans ses bras et je ressens son Amour, un Amour de Père pour son enfant, le même Amour que j’ai eu plus tard pour mes enfants. Merci Seigneur pour cette grâce !

« Restez éveillés, et priez en tous temps. Ainsi vous aurez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme. » Lc 21,36. Et comme dit Marie : « Priez avec le cœur ! » Qu’elle nous garde tous sous son manteau. Amen

M.

lundi 11 mai 2020

L’attachement à la Parole de Dieu

Si quelqu'un m'aime, il restera fidèle à ma parole
« Si quelqu’un m’aime, il restera fidèle à ma parole ». Jésus est le Verbe fait chair, il est la Parole de Dieu. Il n’a cessé durant sa vie de nous enseigner. Pour que nous puissions croire à sa parole, il l’a accompagnée de signes ! Ces derniers n’étaient pas une fin en soi, mais bien un moyen pour nous aider à croire les paroles de Jésus. Il a dit et il a fait. A notre tour, nous avons entendu et nous devons faire.
Tout ce que Jésus a dit et fait, n’a pas été compris par ses contemporains, même ses disciples n’ont pas tout compris, c’est pour cela qu’il nous a envoyé l’Esprit-Saint, afin que nous puissions être enseignés et éclairés sur ses paroles. Et puis il nous a donné l’Eglise, elle qui est son corps et qui est gardienne de la Parole de Dieu. Ainsi comment être fidèle à Dieu sans être fidèle à sa Parole ? Comment être fidèle à Dieu sans être fidèle à son Fils ? A l’Eglise ?

Nous avons tous besoin d’aide pour comprendre les Ecritures, comme les disciples ont eu besoin d’aide pour comprendre ce qu’ils avaient vécu et entendu. Jésus ne nous a pas laissé seul, il nous a donné l’Eglise et l’Esprit Saint. C’est ce que le Seigneur nous a donné, pour que nous ne nous perdions pas en chemin, pour continuer à suivre Jésus qui est le seul à être le chemin et par qui nous devons passer pour aller au Père. Il n’abandonne pas son Eglise, car elle est son corps.
Par le baptême nous sommes membres du corps du Christ qu’est l’Eglise, et un membre ne peut pas se dissocier du corps sans mourir. Nous sommes l’Eglise et c’est dans l’Eglise, fidèle à la Parole de Dieu que nous suivons le Christ.

Mais nous le savons par expérience, parfois la Parole de Dieu est dure à entendre, car elle nous demande de toujours être en chemin, de toujours ajuster notre vie à la vie même de Dieu. La Parole de Dieu ne peut donc pas nous être étrangère, car c’est elle qui nous rapproche de Dieu, c’est par son attachement et notre fidélité à la suivre que nous montrons notre amour de Dieu. « Celui qui a reçu mes commandements et y reste fidèle, c’est celui-là qui m’aime ».

N’ayons pas peur d’aimer Dieu. N’ayons pas peur d’écouter sa Parole afin de pouvoir en vivre. Lisons-la et étudions-la, dans la fidélité à l’Eglise car c’est elle qui a reçu du Seigneur la charge de la transmettre.

Abbé Vianney Arnauld
Presbytère de Coarraze

Témoignage partagé

Au début du déconfinement partiel, nous faisons le point sur ce retirement de "la vie publique habituelle" qui nous a été demandé.

Vivant à la périphérie d'un village de la plaine, nous apprécions la beauté de la nature printanière et nous remercions le Seigneur pour le soleil, le ciel bleu intense retrouvé, sans trace d'avion, le silence qui n'est plus perturbé par les bruits de moteurs et le temps libre qui nous est donné pour prier davantage, pour redonner la priorité aux choses essentielles, à l'intériorité.

Notre journée est ponctuée par la messe du Pape, de notre évêque ou d'une communauté, par le chapelet, le chapelet de la Miséricorde que nous prions pour les personnes en fin de vie. Nous nous connectons aussi souvent sur le programme du soir de la paroisse de Medjugorje qui propose le mardi et le jeudi un temps d'Adoration.

Comme nous ne courons plus après le temps qui passe toujours trop vite, nous jardinons et lors des promenades à pieds quotidiennes, nous rencontrons nos voisins qu'habituellement nous ne croisons pas, occasions d'échanges amicaux et de soutien aux plus touchés par la solitude et la peur. On passe aussi du temps au téléphone avec notre famille en particulier dont l'absence commence à nous peser.

Merci à nos prêtres, diacre, et évêque pour la nourriture spirituelle qu'ils nous donnent. Merci aussi pour la communion de prière avec les uns et les autres qui nous donne la certitude que nous sommes tous dans la main du Seigneur, le bon Berger.

JJ et M 

dimanche 10 mai 2020

"Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie"


Pendant 40 jours à partir du Jour de Pâques, les disciples ont fait l'expérience, à certains moments particuliers, de la rencontre avec Jésus ressuscité. Durant ces 40 jours (jusqu'à l'Ascension du Seigneur), ils ont dû 's'acclimater' à la réalité concrète que Jésus, mort sur la croix et mis au tombeau était désormais vivant, ainsi que les Ecritures l'avaient annoncé ! Nous aussi, par la liturgie, nous bénéficions de ces mêmes 40 jours entre Pâques et l'Ascension pour que s'affermisse en nos coeurs la foi pascale qui est confiance profonde et solide que le Christ est vivant, avec nous jusqu'à la fin des temps. 

Les semaines passées de confinement ont été éprouvantes pour notre vie quotidienne de croyants : inquiétude par rapport à la pandémie, adaptation du mode de vie, conséquences pour la vie économique de notre pays, empêchement de se rassembler pour célébrer l'eucharistie... tout cela s'ajoutant peut-être à diverses épreuves personnelles ou familiales. Dès demain avec le début du déconfinement, nous allons entrer dans une situation nouvelle, avec des perspectives incertaines pour les semaines et mois à venir. Concernant les messes paroissiales, la reprise devrait être à partir du 2 juin (sauf indication contraire dans les semaines à venir). En ce 5ème dimanche du temps pascal, chacun de nous peut faire le point : en ce temps d'épreuve, sans possibilité de recevoir l'eucharistie, où en suis-je de ma vie de foi ? 

La Parole de Dieu de ce dimanche vient éclairer, nourrir et fortifier notre foi. En effet, les Evangiles sont unanimes à témoigner que, pendant les jours de la Passion - mais aussi après Pâques -, les disciples étaient remplis de craintes, de doutes et d'incompréhension... Les paroles de Jésus dans l'Evangile de St-Jean de ce dimanche (et des suivants aussi) sont au soir du Jeudi saint, après son dernier repas avec les disciples. Jésus vient d'annoncer qu'il va être trahi, et que Pierre va le renier... C'est dans ce climat angoissé et pesant que Jésus va prononcer des paroles de réconfort, particulièrement impressionnantes, et qui appellent à croire en lui : "Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie" (cf. message du vendredi 8 mai), "Qui m'a vu a vu le Père"... La paix profonde de Jésus vient de Dieu. Ses paroles laissent même entendre quelque chose de sa divinité : "Vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi", "Je suis dans le Père, et le Père est en moi"... La méditation de ces paroles est à même de nous faire mieux connaître intérieurement Jésus, de mieux accueillir Sa paix dans nos vies, afin de mieux le suivre, de plus près, dans le quotidien de nos jours.

Pour la vie paroissiale de ce début de déconfinement, voici quelques informations. Dès ce lundi 11 mai, les obsèques pourront de nouveau être célébrées dans les églises des villages, avec un maximum de 20 personnes pouvant y participer, dans le respect des consignes sanitaires et de distanciation sociale. Quelques réunions vont reprendre, mais limitées à un maximum de 10 personnes. Vos prêtres restent aussi à votre écoute par téléphone, ou pour une visite, ainsi que pour une confession, pour l'onction des malades, ou pour porter la communion aux personnes malades.  Toute l'équipe des prêtres et diacres vous assure de leurs prières fidèles à vos intentions. D'autres informations seront aussi publiés sur ce site dans les jours suivants.

En ces jours du temps pascal qui nous conduisent jusqu'à Pentecôte, que le Seigneur vous bénisse et vous garde ! 

Abbé Dominique Nalis
Curé des paroisses en Pays de Nay  

samedi 9 mai 2020

La prière du Rosaire

En ce deuxième samedi du mois de Marie, sachant que beaucoup d’entre nous récitent le chapelet, en particulier en direct avec le sanctuaire de Lourdes, je vous invite à lire et méditer une lettre écrite par St Jean-Paul II en 2002 sur le thème du Rosaire. Je vous partage le début de cette lettre, en espérant que ces paroles nous aident à mieux entrer dans cette prière et en faire un vrai outil de conversion et de mission. Bon courage et à très bientôt !!!

« Le Rosaire de la Vierge Marie, qui s'est développé progressivement au cours du deuxième millénaire sous l'inspiration de l'Esprit de Dieu, est une prière aimée de nombreux saints et encouragée par le Magistère. Dans sa simplicité et dans sa profondeur, il reste, même dans le troisième millénaire commençant, une prière d'une grande signification, destinée à porter des fruits de sainteté. Elle se situe bien dans la ligne spirituelle d'un christianisme qui, après deux mille ans, n'a rien perdu de la fraîcheur des origines et qui se sent poussé par l'Esprit de Dieu à « avancer au large » (Duc in altum!) pour redire, et même pour “crier” au monde, que le Christ est Seigneur et Sauveur, qu'il est « le chemin, la vérité et la vie » (Jn 14, 6), qu'il est « la fin de l'histoire humaine, le point vers lequel convergent les désirs de l'histoire et de la civilisation ».

« En effet, tout en ayant une caractéristique mariale, le Rosaire est une prière dont le centre est christologique. Dans la sobriété de ses éléments, il concentre en lui la profondeur de tout le message évangélique, dont il est presque un résumé. En lui résonne à nouveau la prière de Marie, son Magnificat permanent pour l'œuvre de l'Incarnation rédemptrice qui a commencé dans son sein virginal. Avec lui, le peuple chrétien se met à l'école de Marie, pour se laisser introduire dans la contemplation de la beauté du visage du Christ et dans l'expérience de la profondeur de son amour. Par le Rosaire, le croyant puise d'abondantes grâces, les recevant presque des mains mêmes de la Mère du Rédempteur. »

Vous trouverez la suite de la lettre en cliquant ici.

Je vous rappelle enfin l’encouragement du pape François à prier le chapelet (cliquer ici)

Abbé Louis-Léopold Frécon
Presbytère de Coarraze

Témoignage partagé (fin)

Notre confinement, chemin de croix, chemin de vie, chemin de Foi 

( fin du témoignage qui est en trois parties)

  • Garder la Foi, continuer notre chemin de Foi, continuer à prier ensembleCela fut pénible de ne plus assister à une messe. Maintenant nous sommes dans une société ou la technologie prend part à notre quotidien. Heureusement le Saint Père nous fournit avantageusement une compensation. Le matin à 7h, sa messe est diffusée sur les ondes (Kto, blog paroissial, radio et j’en passe). Cette messe nous permet de communier spirituellement. Merci au Saint Père.

        Le deuxième élément est d’avoir trouvé sur internet, des petites vidéos qui de manière rapide nous aident à comprendre et savoir rapidement les différentes parties de la bible, sous la forme animée, qui traite sur le fond, sur la forme et le contenu, des évangiles, des différentes lettres, mais aussi de l’ancien testament. C’est fantastique. Je rajoute un lien : 

(Daniel Synthèse https://www.youtube.com/watch?v=5RyZ2lceuPA) …

Comme je disais avec humour sur WhatsApp, nous allons devenir des incollables dans la connaissance de la bible. La sainteté nous guette. Là j’en rajoute.

        Le troisième élément est de continuer à prier ensemble comme nous le faisons souvent, ce qui est essentiel. Mettre le SEIGNEUR au milieu de nous.

J’ai voulu faire part à chacun que le confinement pouvait être dompté, de même que ses conséquences sur le physique, le moral, et la Foi. 

Voilà notre chemin de croix, notre chemin de vie, notre chemin de Foi.

Bon courage à chacun dans son épreuve partagée par tous. 

En union de prières,

P. et F.