vendredi 10 avril 2020

Stabat Mater dolorosa

Crucifixion (détail Rogier van der Weyden 1435-1440)
Après avoir prié le chemin de croix (des propositions vous sont faites dans la rubrique "Prochains rendez-vous"), vous pouvez prier le "Stabat Mater dolorosa"  (la Mère douloureuse se tenait debout). Poème latin composé par le Frère Franciscain Jacopone da Todi (1228-1306), cette antienne mariale évoque la souffrance de Marie lors de la crucifixion de son fils Jésus-Christ.


Après votre prière, vous pouvez faire oraison sur le Stabat mater de Vivaldi

Debout, la Mère douloureuse près de la croix était en larmes devant son Fils suspendu. 
Dans son âme qui gémissait, toute brisée, endolorie, le glaive était enfoncé. 
Qu'elle était triste et affligée, la Mère entre toutes bénie, la Mère du Fils unique ! 
Qu'elle avait mal, qu'elle souffrait, la tendre Mère, en contemplant son divin Fils tourmenté !

Quel est celui qui sans pleurer pourrait voir la Mère du Christ dans un supplice pareil ? 
Qui pourrait sans souffrir comme elle contempler la Mère du Christ douloureuse avec son Fils ?
Pour les péchés de tout son peuple elle le vit dans ses tourments, subissant les coups de fouet.
Elle vit son enfant très cher mourir dans la désolation alors qu'il rendait l'esprit.

Daigne, ô Mère, source d'amour, me faire éprouver tes souffrances pour que je pleure avec toi.
Fais qu'en mon cœur brûle un grand feu pour mieux aimer le Christ mon Dieu et que je puisse lui plaire.
Ô sainte Mère, daigne donc graver les plaies du Crucifié profondément dans mon cœur. 
Ton enfant n'était que blessures, lui qui daigna souffrir pour moi ; donne-moi part à ses peines.

Qu'en bon fils je pleure avec toi, qu'avec le Christ en croix je souffre, chacun des jours de ma vie !
Être avec toi près de la croix et ne faire qu'un avec toi, c'est le vœu de ma douleur. 
Vierge bénie entre les vierges, pour moi ne sois pas trop sévère et fais que je souffre avec toi.
Que je porte la mort du Christ, qu'à sa Passion je sois uni, que je médite ses plaies ! 
Que de ses plaies je sois blessé, que je m'enivre de la croix et du sang de ton Enfant !
Pour ne pas brûler dans les flammes, prends ma défense, Vierge Marie, au grand jour du jugement.

Christ, quand je partirai d'ici, fais que j'obtienne par ta Mère la palme de la victoire. 
Au moment où mon corps mourra, fais qu'à mon âme soit donnée la gloire du Paradis.

Amen.

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