jeudi 16 avril 2020

Des pas dans le sable...

« Les disciples qui rentraient d’Emmaüs racontaient aux onze Apôtres et à leurs compagnons ce qui s’était passé sur la route et comment ils avaient reconnu le Seigneur quand il avait rompu le pain. Comme ils parlaient encore, Jésus lui-même était là au milieu d’eux » (Evangile du jeudi de Pâques Luc 24,35.36)

Comme nous aurions aimé entendre avec quelle joie et quel bonheur ces deux disciples d’Emmaüs nous raconter comment Jésus avait parcouru quelques kilomètres avec eux, sans savoir que c’était Lui ! Et comment ils l’avaient reconnu au cours du repas « lorsqu’il avait rompu le pain » !

Et nous aujourd’hui, savons-nous reconnaître Jésus présent dans nos vies ? « Il était là et ils ne le savaient pas ». Jésus n’est pas présent uniquement dans la prière, les sacrements, l’amour du prochain, mais il est toujours avec nous, comme il l’avait dit : « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »

Alors Jésus est-il toujours avec nous dans nos vies de tous les jours, dans nos vies de famille, de travail, de loisirs, dans l’éducation, dans la vie des couples, dans les études, dans les jeux, dans les moments de joie et de peine, dans la solitude, à tous les âges,… dans le confinement ?…

Même si nous ne connaissons pas Margaret Fishback Powers, nous avons sans doute déjà entendu son beau témoignage :

« Une nuit, je fis un rêve : je marchais sur la plage avec mon Seigneur. Sur le ciel noir, des épisodes de ma vie furent projetés, comme sur un immense écran, et sur le sable, je voyais à chaque fois deux traces de pas : les miens et ceux de mon Seigneur. Après la dernière scène de ma vie, je me retournais. Je fus surpris de voir par endroits les traces d’une seule personne. Je me rendis compte que je traversais alors les moments les plus difficiles et les plus tristes de ma vie. Inquiète, je demandais au Seigneur : « Le jour où j’ai décidé de te suivre, tu m’as dit que tu marcherais toujours avec moi. Mais je découvre maintenant qu’aux pires moments de ma vie, il n’y a les empreintes que d’une seule personne. Pourquoi m’as-tu abandonnée lorsque j’avais le plus besoin de toi ? » Il me répondit : « Mon enfant chérie, je t’aime et je ne t’abandonnerai jamais, jamais, jamais, surtout pas lorsque tu passes par l’épreuve, là où une seule personne a marqué le sable de ses pas, C’ETAIT MOI QUI TE PORTAIS ».

André CAZENAVE

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