vendredi 8 mai 2020

Moi, je suis …

Jésus rencontre sa mère
(Maria de Faykod)
… le Chemin : le chemin vers le Père, bien sûr, chemin unique. Pour cela, Jésus nous fait, par son Père et par l’Esprit Saint, le don de la foi. Oh, bien des chemins mènent à la conversion et nous avons chacun bien des manières de vivre notre foi ! Mais nous passons tous par Le même Chemin pour aller au Père : Jésus ! Jésus n’est pas un simple guide spirituel, non, il est l’unique médiateur entre nous et Dieu, c’est en lui que Dieu vient en nous. Jésus a dit : « Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? » (Mt12,48) si ce n’est ceux qui font la volonté du Père.
En ce beau mois de Marie, imitons Marie qui, par son Fiat, est celle qui l’a recherchée et parfaitement accomplie. 


Témoignage partagé (suite)

Notre confinement, chemin de croix, chemin de vie, chemin de Foi 

(suite du témoignage qui est en trois parties)

Maintenant passons à la forme morale.

  • Garder le moral, c’est essentiel, pour cela communiquer, la technologie nous fournit de bonnes choses, WhatsApp. Je trouve intéressant quand je reçois quelques choses de peu commun de le faire partager à d’autres. Cela peut être des blagues, des petits films, des images rigolotes ou je rajoute parfois un petit commentaire pour additionner un plus grand rire… Rire c’est bon pour la santé, c’est bon pour le moral ! Parfois je provoque un peu sur WhatsApp quand je ne sais pas répondre, mais de manière très gentille. Je vais donner un exemple : 
        Une paroissienne m’envoie un petit questionnaire par WhatsApp, sur la tenue vestimentaire de la SAINTE VIERGE lors des différentes apparitions (Nd du Laus, de la Salette, de Fatima, etc., etc.). Un bon questionnaire, même trop bon !!! … Je cherche, mais comme je ne sais pas, je ne voulais surtout pas passer comme un ignorant et j’ai répondu de la façon suivante : ‘’Je n’y étais pas lors des apparitions. Comment veux-tu que je sache répondre à tes questions sur la tenue vestimentaire de la SAINTE VIERGE ?’’. Puis je rajoute : ‘’Moi je ne fais pas trop attention aux tenues vestimentaires des femmes. C’est une femme qui est intéressée par ce genre de détail. Comme je ne suis pas une femme, je ne peux pas répondre à ta question !’’. J’en rajoute une couche : ‘’Si la BELLE DAME m’apparaissait, je n’irais pas lui poser la question de là où elle a acheté sa tenue, je lui poserais des questions plus pertinentes, comment faire pour être saint par exemple, cela conduit mieux au ciel, quant à une histoire de chiffons plus tard … ! ’’Et je termine, sans rancune. Mon honneur a été sauf, voilà, ouf. Elle me rajoute : ‘’Nous, nous avons trouvé’’. Bien sûr j’avais envie de la taquiner, et je rajoute : ‘’Est-ce que cela conduit à la sainteté de connaitre la tenue vestimentaire de la belle dame, hein’’. Voilà les petites choses pour garder le moral en ce moment si particulier, auquel nous n’étions guère préparés.

(.../... la fin du témoignage : demain) 

P. et F.

jeudi 7 mai 2020

Pourquoi Dieu permet-il… ?

Le fils prodigue (Arcabas)
Au terme de près de deux mois de confinement et à quelques jours du dé-confinement annoncé progressif, nombreuses ont été les conversations téléphoniques et autres autour du virus Covid-19. Pour nous, chrétiens, pratiquants ou non, Dieu n’est jamais mis en cause. Non ! Dieu n’a pas fait le mal, Dieu ne fait pas le mal, et pour cause, il a envoyé son Fils qui, par amour pour nous, a donné sa vie pour nous sauver. Pourtant apparaissait sous-entendue, mais toujours lancinante, une interrogation : pourquoi Dieu n’arrête-t-il pas ce fléau ? Pourquoi permet-il cela ?…
                        

Témoignage partagé (début)

Notre confinement, chemin de croix, chemin de vie, chemin de Foi 

( début du témoignage qui est en trois parties)

Le confinement au début fut pénible, mais le plus difficile fut de ne plus pouvoir aller à la messe, sortir se promener en forêt, aller à la grotte de Lourdes, …, ce qui nous a conduit naturellement à nous poser la question comment en tirer avantages !

Et oui que vais-je faire maintenant, vu que l’on nous propose de sortir chez nous, se promener chez nous, travailler chez nous, faire du sport chez nous, et j’en passe des 'chez nous' … Au début c’est surprenant, puis c’est agréable, ensuite c’est routinier, et je pense que vous aller comprendre facilement la suite…

Le plus important fut de prendre cette situation par le bon côté. Une stratégie se mit en place en trois points, le physique, le moral, la Foi :

  • Garder la forme physique. Régulièrement nous nous astreignons à faire le plus de choses 'à pieds' : courses 'à pieds', poster le courrier 'à pieds', et j’en passe 'à pieds'… faire son jardin 'à pieds' (je rigole…)

         Nous rajoutons une petite plus-value, un petit tour autour de notre quartier : comme nous devons être raisonnable, l’attestation, article 3 du décret du 23 mars 2020 faisant foi, rayon de 1 km. Voilà pour le physique.

(.../... la suite du témoignage demain et samedi) 

P. et F.

mercredi 6 mai 2020

« Mettez à part pour moi Barnabé et Saul »

Paul et Barnabé
à la synagogue d'Antioche
Dans la première lecture de ce jour, c’est bien ce que l’Esprit Saint ordonne à la jeune communauté des fidèles qui célébraient le culte du Seigneur : « Mettez à part pour moi Barnabé et Saul en vue de l’œuvre à laquelle je les ai appelés ». Baptisés, nous sommes comme Barnabé et Saul, mis à part en vue d’une mission. Répondre à l’appel de disciple est un choix personnel, ou nous acceptons d’y répondre ou nous n’y répondons pas. Cela ne veut pas dire que nous ne sommes pas sauvés. Aucune excuse ne tient devant ce choix.


mardi 5 mai 2020

L’identité controversée de Jésus

« Jusqu’à quand vas-tu nous tenir en haleine ? » (Jn 10,24), demandent les auditeurs de Jésus. Ont-ils raison de poser cette question à Jésus ? L’identité de Jésus préoccupait beaucoup les Juifs et surtout les pharisiens. Elle ne faisait pas l’unanimité de ses auditeurs, mais aussi de ceux qui écoutaient la prédication des Apôtres. La Mission des évangélistes Matthieu, Marc et Luc est de répondre à cette question adressée par Jésus à ses disciples : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » (Mt 16, 15 ; Mc 7, 28-30 ; Lc 9, 20). Avant la mort et la résurrection de Jésus, il s'agit pour les disciples de reconnaître en lui le Fils de Dieu, le Messie. C'est Pierre qui est le premier à confesser Jésus comme étant le Christ. Cette confession de foi n'est pas une connaissance qui lui aurait été donnée d'acquérir à travers ses lectures, mais l’expression de sa foi illuminée par l’Esprit Saint en cet homme qu’il trouve être le Christ.

De l’autre côté, l’évangéliste Jean, à la lumière de la résurrection, tente de donner une réponse qui dépasse toutes les mesures de ceux qui cherchent à cerner identité de Jésus. Ce dernier n’est ni un prophète, ni un thaumaturge. Il est « la lumière » (Jn 8,12), Il est « le Bon Berger » qui reconnaît ses brebis et que ses brebis reconnaissent (Jn 10, 14). Il est « la porte » (Jn 10,7) qui s’ouvre pour conduire ceux qui croiront dans le Royaume de son Père. Mais il y a une condition : il faut être une de ses « brebis ». Aux Juifs embarrassés par son identité, le Christ peut leur dire : « vous ne croyez pas parce que vous n’êtes pas de mes brebis » (Jn 10,26). Le Christ inverse ici la logique du « voir » pour « croire » au « croire » pour « voir ».

Avant le dernier chapitre de son évangile, l’évangéliste Jean réajuste à ce titre le doute de Thomas qui réclame encore : « Si je ne vois pas (...), non je ne croirai pas » (Jn20,25). Alors devant Jésus ressuscité, Thomas lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » (Jn 20, 28). Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu » (Jn 20, 29).

Comment sont alors caractérisées les brebis du Christ ? La réponse à cette question se trouve dans quelques quatre critères déterminants : 1-« le croire » : un cœur qui croit ; 2- « l’écoute » : « Mes brebis écoutent ma voix» ; 3- être connu par le Christ ; et enfin 4- être à la suite de Jésus (Jn 10,27).
  
La foi est donc l’élément essentiel pour être compté parmi les brebis du Seigneur. On peut alors se demander : qu’est-ce que la foi ? L’auteur de l’épitre aux Hébreux nous en donne le sens : « La foi est une façon de posséder ce que l’on espère, un moyen de connaître des réalités qu’on ne voit pas. Et quand l’Écriture rend témoignage aux anciens, c’est à cause de leur foi. Grâce à la foi, nous comprenons que les mondes ont été formés par une parole de Dieu, et donc ce qui est visible n’a pas son origine dans ce qui apparaît au regard » ( He 11, 1-3). L’auteur de l’épitre ajoute : « sans la foi, il est impossible d’être agréable à Dieu ; car, pour s’avancer vers lui, il faut croire qu’il existe et qu’il récompense ceux qui le cherchent. »
Ces caractéristiques que présente l’auteur de l’épitre au Hébreux présupposent que ceux qui ont la foi écoutent la voix du Christ, ils sont vraiment humbles et pourtant fermes. C’est au nom de cette fermeté qu’ils suivent le bon Pasteur et ne prêtent pas l’oreille aux faux pasteurs : « Mes brebis me suivent, dit encore le Christ. En effet, les croyants, par la grâce divine, suivent les pas du Christ. Ils n'obéissent pas aux préceptes de la Loi, qui n'étaient que des figures, mais, en suivant par la grâce les préceptes du Christ, ils s'élèveront jusqu'à sa hauteur, conformément à leur vocation de fils de Dieu. Quand le Christ monte au ciel, ils le suivent jusque-là. »[1]

En cette période où la volonté du gouvernement est de sortir du confinement ce 11 mai, l’inquiétude se mêle au doute d’une possible deuxième vague de contamination. Quel doit être le rôle du chrétien dans ce climat d’incertitude devant le futur ? N’est-ce pas la confiance ? En ce mois de Marie, confions-nous à celle qui a dit : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole » (Lc 1, 38).

Nous pouvons accompagner cette méditation avec ce chant à Marie : Regarde l’étoile ! (cliquer ici pour l’écouter)

Si le vent des tentations s'élève, si tu heurtes le rocher des épreuves.
Si les flots de l'ambition t'entraînent, si l'orage des passions se déchaîne :

R. Regarde l’étoile, invoque Marie, si tu la suis, tu ne crains rien !
Regarde l’étoile, invoque Marie, elle te conduit sur le chemin ! 

Dans l'angoisse et les périls, le doute, quand la nuit du désespoir te recouvre.
Si devant la gravité de tes fautes la pensée du jugement te tourmente : R.

Si ton âme est envahie de colère, jalousie et trahison te submergent.
Si ton cœur est englouti dans le gouffre, emporté par les courants de tristesse : R.

Elle se lève sur la mer, elle éclaire, son éclat et ses rayons illuminent.
Sa lumière resplendit sur la terre, dans les cieux et jusqu'au fond des abîmes.

CODA
Si tu la suis, tu ne dévies pas, si tu la pries, tu ne faiblis pas.
Tu ne crains rien, elle est avec toi, et jusqu’au port, elle te guidera.

Abbé Marc Matondo
Presbytère de Nay



[1] Saint Cyrille d'Alexandrie, Commentaire sur l'évangile de Jean, 7, 10, 26, PG 74, 20.

lundi 4 mai 2020

Il y aura un seul troupeau et un seul pasteur

Le Bon Pasteur
(Philippe de Champaigne)
Jésus nous le rappelle, il a donné sa vie pour nous, parce qu’il nous connaît et qu’il nous aime. Il n’a pas pris la fuite devant les loups, il a préféré donner sa vie, pour que nous puissions à notre tour vivre. Il n’a pas refusé la mort, pour que nous puissions vivre.
Il est le vrai berger, car il n’est pas venu pour lui-même, mais pour nous tous. Il a accepté de se faire homme, et de donner sa vie sur la Croix, pour nous racheter de la mort et nous faire entrer dans la vie éternelle.


Témoignage partagé

Conduis-moi dans tes chemins - Chant de l'Emmanuel

dimanche 3 mai 2020

Ecouter Sa voix...

Dieu a un appel pour chacun de nous !
Pour lire la Parole de Dieu du jour

Chaque année pour le 4ème dimanche de Pâques, l'Eglise nous invite à prier pour les vocations et à écouter un passage du chapitre 10 de l'Evangile de Saint-Jean sur le "bon Pasteur". Jésus s'adresse alors aux pharisiens en employant le langage imagé du bon berger qui s'occupe de ses brebis : instinctivement, elles ont confiance dans le berger qui prend soin d'elles. Elles l'écoutent et elles le suivent... pour une 'vie en abondance' Jn 10,10.


Témoignage partagé

Madé et Jean-François nous partagent cette vidéo "pour commencer une belle journée par le chant et la prière ! À écouter sans modération !!!"


Aux quatre coins du monde, confinés eux aussi, 
musiciens et chanteurs s'accordent (avec l'aide d'internet...) 
pour chanter leur foi : 
"Hosanna, au plus haut des cieux ! Alléluia !"

samedi 2 mai 2020

Voulez-vous revenir ?

"Le corps du Christ"; "Amen"
« Voulez-vous partir, vous aussi ? », demande Jésus à ses Douze Apôtres, alors que déjà beaucoup de disciples l’ont abandonné. Ce qu’il a dit sur son corps donné en nourriture était trop dur à entendre. Jésus venait en effet de leur révéler le mystère de l’Eucharistie : sa chair donnée en nourriture et son sang offert en boisson pour nous donner la Vie éternelle.


Témoignage partagé

Le témoignage de la revue diocésaine 'Notre Eglise' - mois de mai 2020, N° 114, p. 27.
(si besoin, cliquer sur l'image pour l'agrandir)

vendredi 1 mai 2020

Fête de St Joseph, artisan

Joseph charpentier
(Gerrit van Honthorst 1590-1656)
Musée de l’Ermitage Saint-Pétersbourg
Mémoire facultative, cette fête fut instituée par le Pape Pie XII en 1955 qui en fixa la date au 1er mai. Mais la dévotion à St Joseph travailleur est plus ancienne, comme en témoigne la prière de St Pie X (voir plus bas).

Auparavant, méditons avec l’Abbé Berlioux (Ed. Étoile Notre dame)  sur la figure de St Joseph, modèle du travailleur :

Il travaillait pour Jésus et Marie
Dépourvu de toute grandeur et de toute fortune, obligé de pourvoir à la subsistance de la Sainte Famille dont il était le Chef, Joseph se livrait à un travail pénible et continuel : il était charpentier. Ses concitoyens l’appelaient Joseph l’artisan. On montrait, dans les premiers temps du christianisme, des jougs et des charrues qu’il avait façonnés de ses mains. Voilà donc ce que faisait notre saint Patriarche, lui, ce rejeton du plus pur sang des rois de Juda. Ce fils de David passait sa vie, la scie et le marteau à la main, travaillant depuis les premières lueurs du jour, jusqu’aux plus épaisses ténèbres de la nuit, pour le service du Verbe incarné et pour la reine du Ciel : oui, le voilà tel que j’aime le voir. Cette mission paraît humble aux yeux des hommes, mais qu’elle est grande aux yeux de Dieu. Combien les anges eux-mêmes auraient voulu en être chargés ! Les hommes ne jugent que par ce qu’ils voient, mais Dieu regarde le cœur. Si le travail était vulgaire, quels incomparables mérites n’acquérait pas l’ouvrier ! O Sauveur Jésus ! Bienheureuses les mains qui vous ont nourri, vous et votre sainte Mère, pendant si longtemps et au prix d’un travail si pénible et si long !...

Il travaillait avec Jésus et Marie
Dans son pauvre atelier, Joseph élève un Apprenti docile qui, durcissant lui aussi ses tendres mains contre le fer et le bois, honore l’état de charpentier. L’Enfant-Jésus était l’Apprenti du saint Patriarche. Il l’aidait de plus en plus, à mesure qu’il avançait en âge. Figurons-nous quel amour brûlait dans le cœur de Joseph lorsqu’il voyait son divin maître le servir comme simple ouvrier, tantôt ouvrir et fermer l’atelier, tantôt l’aider à scier le bois, manier la hache et le rabot. En un mot, le seconder en toutes choses. Heureuses les sueurs du Père qui furent mêlées aux sueurs du Fils !
Et Marie, que fait-elle ? Comme la femme forte dont parle l’Écriture, elle partage son temps entre les soins du ménage et les travaux manuels. C’est elle qui prépare la nourriture de Jésus et de Joseph. Elle prend soin de leurs modestes vêtements. En face d’un pareil exemple, comment notre saint aurait-il pu se plaindre de la rigueur du travail ? Dans la compagnie intime de Jésus et de Marie travaillant avec lui ; comment aurait-il pu ne pas imprimer à chacun de ses actes le cachet de la perfection ?
O Joseph ! Quand vous regardiez Jésus, Jésus vous souriait, et vos bras reprenaient une vigueur nouvelle…


Prière de St Pie X à St Joseph, Modèle du travailleur

Glorieux Saint Joseph,
modèle de tous ceux qui sont voués au travail,
obtenez-moi la grâce de travailler en esprit de pénitence pour l'expiation de mes nombreux péchés;
de travailler en conscience, mettant le culte du devoir au-dessus de mes inclinations;
de travailler avec reconnaissance et joie, regardant comme un honneur d'employer et de développer par le travail les dons reçus de Dieu;
de travailler avec ordre, paix, modération et patience, sans jamais reculer devant la lassitude et les difficultés;
de travailler surtout avec pureté d'intention et avec détachement de moi-même ayant sans cesse devant les yeux la mort et le compte que je devrai rendre du temps perdu, des talents inutilisés, du bien omis et des vaines complaisances dans le succès, si funestes à l'œuvre de Dieu.

Tout pour Jésus, tout pour Marie,
tout à votre imitation, patriarche Saint Joseph !
Telle sera ma devise à la vie à la mort.
Ainsi soit-il.

Clôturons notre prière en chantant (cliquer ici)

Thierry Mateille
Diacre permanent, Pôle missionnaire du Pays de Nay